samedi

Daddy Cool

Bon ben à en croire la vidéo je n'étais pas si loin du compte... Les amis Joites c'est quand vous voulez qu'on tourne le clip-remix !!
Bises à tous et bon weekend !! 

ET 1, ET 2, ET 30 - 0 ! (ou presque)

Tout a commencé un beau matin dans le métro. Peut-être faisait-il gris. Mais le matin commence toujours par le métro, et qui dit métro, dit couloir, qui dit couloir, dit quai, qui dit métro, couloir et quai, dit publicités, publicités, publicitééspuublicicricrités.

Au milieu des publicités, cette affiche, qui m'a bien fait rire :
Plusieurs remarques sont à faire, parce que cette affiche ne peut être lue sans s'y connaître un peu en "stade français". Et s'y connaître un peu en "stade français", c'est un des derniers trucs qu'on fait dans la vie, s'il reste un peu de temps, et qu'on a fait tout le reste, c'est-à-dire des trucs nettement plus intéressants* que s'y connaître une peu en "stade français", ce qui m'étonnerait franchement. Une autre façon de faire un apprentissage rapide du "stade français" est d'aller voir un match à Paris, et tout à coup, le sens de l'affiche s'éclaire.

Mais reprenons dans l'ordre chronologique : tout a commencé un beau ou gris matin, etc etc, l'affiche fait rire (à défaut de saisir vraiment son enjeu) etc etc, et je me dis tiens, 5 euros la place (coin haut droit de l'affiche, mais il y a une astérisque, ce qui a son importance deux lignes plus bas), pas cher, c'est l'occas' du siècle, enfin du mois de janvier 2011, bon c'est déjà pas mal.

Je vais voir si c'est possible d'en avoir une, par internet, pof pof, je tapote, pof pof, et il n'y a qu'une chose à dire : Stade français - Toulouse au Stade de France à 5 euros
GROS MENTEURS !!!

Comme dirait le supporter de base : et elles sont où, et elles sont où ces places à 5 euros, tata tata ?! D'où l'astérisque : pour les cent premières places achetées, sachant qu'ils n'en ont vendu "que" 79570, je suis nulle en math, mais je crois que j'ai plus de chance de réussir le concours de CPE que d'avoir une place à 5 euros.
J'ai laissé tomber. Jusqu'au 30 décembre. Ce jour-là, nous étions 2 sur 45 sur le plateau SIMA, Yves Le Fur et moi, 14 sur 80 pour l'étage entier. Nous sommes tous allés manger chez le laotien en face, et contrairement à la désinformation des Bearing (les ennemis, pour ceux qui n'ont pas suivi l'histoire "Mais où va l'argent public - Episode 123"), personne n'a été malade, j'ai même mangé la meilleure soupe à plein de choses de ma vie.

Donc le 30 décembre, seule avec Yves qui est à l'autre bout du plateau, et le frigo qui fait du bruit, j'ose à peine respirer des fois que quelqu'un se rendrait compte de ma présence. J'ouvre Outlook comme tout bon travailleur de bureau aux aurores, bon d'accord il était 10h, et là sur l'intranet de la MdP, oui nous ne parlons qu'en sigles pour signifier que nous sommes entre nous, que vois-je, Ô Dieux du stade tout-puissants, dans une petite colonne qui se cache :

Jouez à notre grand jeu pour gagner des places
Stade français - Toulouse
le 8 janvier

J'ai joué, forcément. Il y avait trois questions à la con, genre :
Quel est le poste de Dimitri Szarzewski
1 - Gardien de but
2 - Talonneur
3 - Ramasseur de ballons

Quel pays a remporté la dernière coupe du monde de rugby
1 - L'Autriche
2 - Trinidad et Tobago
3 - L'Afrique du Sud

Dans quel pays sera organisé la prochaine coupe du monde
1 - La Russie
2 - Le Paraguay
3 - La Nouvelle-Zélande

J'ai joué 5 fois toutes les heures pendant 2 jours, histoire de multiplier les chances de gagner.

Mardi 4 janvier, je reçois un mail de C. J. (enchantée), qui me dit que j'ai été tirée au sort, et que je peux venir récupérer mes deux places rue Lobeau (c'est la Rue de la Peur : la rue de la DRH de la MdP, quand tu y vas, soit c'est pour la visite médicale, soit c'est que tu es arrivé en fin de contrat et que la recherche d'emploi t'attend, soit on va t'expliquer que tu ne fais pas l'affaire, et que la recherche d'emploi t'attend, dommage) au 4ème étage bureau 154, le mercredi 5 janvier de 10h à 17h.

Première question : c'est quoi ces horaires, à part une incitation tacite à faire de la désertion de poste ?
Deuxième question : Anne-Gaëlle (ma collègue qui elle aussi a gagné des places), on y va à quel moment demain ?
- A la pause de midi, t'as quoi à faire demain ?
- Je vérifie des DSF, je reprends les anos de Caroline, et l'après-midi je suis à Delesseux avec Anne-Sophie.
- Oh ben si t'es sur site, t'as tout le temps d'y aller.
Mercredi, 12h45, on est parties. Anne-Sophie nous accompagne. On se retrouve à Chatelet-Les-Halles, comme dans la jolie chanson de Florent Pagny, et qu'est-ce qu'il y a sur le chemin entre Chatelet-Les-Halles et Rue de la Peur ? La rue de Rivoli. L'antre du consumérisme et du magasin 36-15 qui n'en veut. Anne-Sophie cherche des bottes fourrées parce qu'elle se gèle les pieds, Anne-Gaëlle cherche de la vaisselle parce qu'elle est déprimée par l'absence d'Antonio Luis Carbonell de Reyes (un ennemi, un Bearing, mais comme le critère de recrutement dans cette boîte est le physique + la grande école + le cosmopolitisme, Antonio est une bonne raison de se lever le matin pour aller travailler), puisqu'il est en Colombie avec sa famille et qu'il ne revient que le 12 (jour des soldes). Malheureusement je ne cherche qu'un tabac, parce que je n'ai plus de cigarettes, et j'en trouve pas. Oui il n'y a pas de tabac rue de Rivoli, trop cher le pas de porte, alors j'en finalement dans un petite rue.

Rue Lobeau, je récupère les places, et à mon nom, C. J. me dit : ah, c'est vous qui avez joué 60 fois ? Vous savez ça sert à rien, j'ai enlevé les 59 autres fois, parce qu'il faut que cela soit équitable entre chaque participant, mais je suis contente que vous ayez gagné, vous vouliez y aller à ce match...
Hem, petit embarras... J'avais un peu que ça à foutre pendant deux jours... Puisqu'il n'y avait personne pour voir les FS, et récapituler tous les SIFLU sur la IW31. Mais tout le monde s'en fout de mes prétextes à la con.

Nous repartons avec les sésames en poche : 2 places à 35 euros quand même, tribune ouest (dans le début du virage nord, bon emplacement...). Je savais bien que les places à 5 euros c'était pour les unijambistes de moins de 12 ans de l'association "Une jambe en moins, et alors ?".

Samedi 8 janvier14h25 : Sophie doit venir au match, parce que éh Toulouse, j'y ai vécu 2 mois, mais c'était intense. Et puis elle a la culture supporter par nature. Ceci dit, le rugby, Toulouse, le Top 14, on est un peu néophytes toutes les deux. 14h25, elle m'apprend que peut-être elle ne pourra pas venir, elle attend le médecin chez une amie qui ne va pas bien. On se donne quand même rendez-vous à 15h20 à l'arrêt Saint-Denis Porte de Paris.

Ligne 13 blindée, il est 15h55 quand on arrive enfin à se rejoindre. J'ai même eu le temps de me faire une amie de 12 ans qui revenait d'Auchan sur le quai : sa soeur était repartie au supermaché parce qu'elle avait oublié ses cahiers d'école. Va savoir 1- ce qu'elle faisait avec ses cahiers d'école au supermarché ? 2 - Comment elle a pu les oublier là-bas et où ? 3 - Si elles étaient vraiment soeurs (parce qu'elles se ressemblaient pas du tout et qu'elles avaient le même âge) ? 4 - pourquoi elle faisait les courses ? Mais là elle m'a dit que c'était parce que ses parents travaillaient, alors va pour les parents qui travaillent.

Nous rejoignons la foule qui se rend au stade, question con : mais il est où (entre le périph, l'autre périph, la troisième bretelle d'autoroute, et que sais-je) ? Ben devant toi, le truc énorme avec les mats. On a de la chance, la partie S de la tribune ouest est une des plus proche de la ligne 13, on aurait pu arriver par le RER et devoir contourné tout le stade, qui est un peu gros quand même.
S3, rand 69 et 72, place 1 et 9. On est même pas à côté c'est quoi ces places à la con ?! N'empêche le rang 69 (peut-être ceci explique cela) est un des seuls où il y a plusieurs places vides côte à côte. On s'assoie, on est contente.

Alors me direz-vous pourquoi toute cette histoire et pourquoi la raconter depuis le début ?

Et bien parce que les toulousains se sont pris la méga tôle. Que notre voisin de derrière qui soutenait Paris nous faisait la leçon parce qu'on soutenait Toulouse. Que les toulousains, même pour des néophytes comme nous, ont été NULS A CHIER. Je me serais crue un soir de désespoir à Geoffroy Guichard, tellement ils étaient mauvais. Et que ce naufrage des leaders du Top14 nous a obligé à assister à un spectacle monstrueux, à savoir le déploiement spectaculaire de l'armada du Stade Français. Et c'est là qu'on comprend mieux l'affiche, tout à coup (oui parce que regarder les joueurs jouer devient accessoire). On a eu droit à tout, absolument tout ce qui se fait de kitch dans le monde du sport.

1- le moto cross : en ouverture, pour attendre le match. Heureusement on était en retard et on a entendu que quelques moteurs de pétrolettes qui faisaient des acrobaties.
2- Un haka tout pourri par des petits enfants jockeys (à moins qu'ils ne soient adultes comme les jockeys c'est petit), oui je ne sais pas ce qu'ils venaient faire là, et pourquoi ils faisaient un haka, je croyais ça réservé aux All Black, mais bon passons...

3- Le défilé des Rois mages. Sisi, je vous jure. Il y avait Gaspard, Melchior et Balthazar, spécialement pour nous, pieds nus et avec leur compagnie, des dromadaires, des yachs (!), des gnous (!!), des lamas (!!!), des conducteurs de char à boeufs, et par conséquent, des boeufs qui tiraient un char, un cheval qui faisait des pirouettes de cheval, bref, c'était l'épiphanie. Ou le black out. Ou le grand n'importe quoi de chez n'importe quoi.

4- L'arrivée de l'étoile (du berger qui guide les rois, mais elle arrive après, une sorte de problème de chronologie peut-être), une énorme étoile sur un char, avec des danseuses qui bougent les bras de manière orientale, et des pauvres gus qui tirent le char et le poussent, toujours pieds-nus en plus (mais bon il pleuvait pas encore, ils ont eu de la chance un peu). Ils s'arrêtent au milieu du terrain, et puis ils ouvrent l'étoile, et là, une femme toute de doré vêtue, et surtout quasi à poil en haut, oui j'ai eu un doute un moment, je pensais qu'elle était topless, même avec sa peinture dorée, brandit un ballon de rugby doré. Si ça c'est pas une fête païenne... Je sais pas ce que c'est. Je suis même pas croyante, mais j'ai trouvé ça ridicule, voire complètement hérétique. Je veux bien qu'il faille nous occuper, nous la populasse, en attendant le début de match, mais là on atteint le tréfond du grand n'importe quoi. Pauvres bestiaux, et pauvres intermittents du spectacle.

5- L'arrivée de pom pom girls du stade français (oui le stade français est le seul à avoir des pompom girls...), qui se mettent en V, et font froufrouter leurs pompons.
6- Les joueurs entrent : ah ouais, c'est vrai, on venait voir un match de rugby...

7- Déculotté du stade toulousain, qui marque une première pénalité (0-3), seuls points qu'ils marqueront de tout le match, fallait pas les rater. Trois secondes plus tard, égalisation du stade français, puis un premier essai, puis une nouvelle pénalité. Aaaah la mi-temps ! On prend les mêmes et on recommence.

8- Arrivée d'une limousine rose bonbon (couleur du stade français), d'où sortent nos pom pom girls. D'ailleurs le commentateur du stade nous le dit, ah elles sont là, blabla, elles sortent, formidable, blabla, elles entament une danse endiablée sur l'album en entier de Lady Gaga, on aime ou aime pas, pour finir sur Bad Romance, oh yeah, so great, you move so well, mais elles font aucune acrobatie. Déçue. Trop déçue. Moi je le voyais à l'américaine, avec haute-voltige, comme pour le seul match de foot américain que j'ai vu, mais non. Pom pom girls au rabais, va !
9- Déculotté 2 le retour, moult pénalités, un essai non transfromé pour le stade français, et alors que l'horloge des 80 minutes marque la fin du match (oui ils ont un bruit de clocher pour chaque fin de temps de jeu, très solennel, bong bong bong bong, parce qu'il n'y a pas d'arrêt de jeu au rugby, contrairement au foot, on finit juste l'action entâmée), voilà-t-y pas que ces putains de parigots marquent encore un essai. Le déshonneur total. La honte. Y'a plus qu'à rentrer chez mémé et se mettre sous les draps. Ce soir c'est la france de je m'en fout qu'il y ait de la neige qui a perdu contre Paris au secours il y a trois flocons. Schématiquement parlant.

10- Et ça applaudit mollement en brandissant des drapeaux roses.

11- Spectacle pyrotechnique offert par PMU.
Tout le monde reste.
C'est le moment ou jamais d'y aller.
Ben ouais, métro blindé.

La rencontre en quelques chiffres
Score : 31-3
Spectateurs : 79570
Noms de joueurs retenus : 1 (J. Dupuy, le buteur de Paris, qui a transformé 3 essais sur 4 + qui a tiré toutes les pénalités)
Gros cons dans le périmètre : 1 mais ça suffit à souler, aller, on se sert la main ?
Temps de trajet : 1h30 aller-retour, moins qu'annoncé par la RATP
Nombre de pom pom girls : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 (elles sortent de la limo), 9, 10, pff, 24 ?
Taux de satisfaction : 7/10 (ça c'est fait, c'était un bon samedi, et il ne faisait pas froid)
Nombre de Johnny Halliday : 0. A mon grand étonnement. Qui dit stade de france, dit Johnny. Non ?

Et maintenant, les remarques sur l'affiche en conclusion :
1- La petite voiture : dans le coin gauche de l'affiche, c'est un élément super important dans l'animation du match, et la fédération des jeunes et moins jeunes supporters du stade français, cette petite voiture apparaît à chaque pénalité pour apporter le ballon au buteur (mais que du stade français, elle est rose, son signe d'appartenance). Elle fait la joie des bambins qui la trouvent trop cool et qui l'attendent avec impatience papa, papy, elle est où la petite voiture ? Oh regarde, la petite voiture. Casse-toi petite voiture. On est pas à JouéClub la veille de Noël. Avis aux amateurs : un job trop bien, télécommandeur de la petite voiture du stade français. Mouais !

2- Le maillot léopard sur fond rose : il est véridique, déjà vintage, on se l'arrache. Rose encore, c'est rigolo et osé. Léopard, c'est juste du mauvais goût. Et les gars, on veut bien voir la part de féminité qui est en vous, de là à être une atteinte à la féminité...

3- Le côté superhéros disproportionné : vus les coups qu'ils se mettent et qu'ils se prennent, je suis pas contre. C'est encore plus impressionnant en vrai, de voir un mec de 100 kg qui court, qui se fait stopper net par une baraque de 100 kilos, qui s'effondre, et qui se fait marcher dessus, puis ettouffer sous une pile de mecs de 100 kilos. Ca fait 400 kilos au bas mots au-dessus.

4- Les tribunes rose : ça aussi c'est véridique, les parisiens viennent avec leur drapeau et dès qu'il y a essai ou pénalité, ils les font tournoyer. C'est pas très joli. Le rose est osé, mais on se croirait quand même à un séminaire sur le PQ. Les toulousains viennent avec leur harmonie, ils jouent des chouettes musiques de fête, et même en minorité, ça a plus de gueule.

5- L'avion de largage : effectivement, les toulousains ne s'étaient pas remis 1- du décalage horaire 2- du parachutage. Ils étaient inexistants. Triste à dire, mais même en étant de mauvaise foi, il n'y a pas grand chose à faire pour rattraper leur nullité.

6- La publicité, partout : ça aussi, c'était bien là. Et si j'étais méchante je dirais : le stade de france c'est comme le métro, sauf qu'au lieu d'être 200 à gober leur connerie, on est 80 000.

Alors pendant qu'on nous refourgait par télépathie insistante des forfaits de téléphone, des paris sur les chevaux, des journaux, des assurances vie, on mangeait des bonbons, et du sandwich au pâté.

Pour finir Miss Damon, en fin de match (qui pense aux courses à Franprix, enfin apparemment).

vendredi

CHE CHUICH PORTUGUECH

salut les aminches

comme cette année nous n'avons pas vraiment eu de vacances, ou du moins les uns avec les autres, que c'était un peu à la va comme j'te pousse, Slonce qui est dans l'expectative, Queen Maya dont le magasin ferme, Alyre qui a trouvé son petit nuage où se poser, el Padre qui va commencer de gros travaux, et la Zloty de service entre deux trains deux boulots sur ses montagnes russes, on se disait (enfin QM et Z) qu'éventuellement on pourrait se prévoir des vacances-de-vrais-trentenaires-responsables-et-organisés-et-t'es-sûr-que-t'as-bien-pris-le-thermos-de-café-parce que-1200-bornes-sans-thermos-c'est-dur, autrement dit : que diriez-vous de louer une maison au Portugal (ou tout autre pays de votre convenance près de la mer ou de l'océan) sur 1 ou 2 semaines l'été prochain ? On s'y prendrait à l'avance pour poser des dates, prendre les billets d'avion (c'est pas cher pour le Portugal), et on pourrait ainsi délocaliser notre savoir-faire du barbecue au bord du Tage, on danserait bien évidemment le fado, et vous les gars vous vous mettriez à la saudade.
Ca paraît un peu compliquer comme ça mais en fait non. Ben ouais les Joite en vacances à l'étranger, ça fait forcément partie de nos aventures.
Alors ?

Des bisous, plein.

dimanche

JUIN 2010


Aloha, Alo et verra

le mois de juin 2010 est entré dans les annales, de celles qui font mal, sans métaphore sexuelle aucune malheureusement, au bon vieux sens du terme :

- comme tous les bons lundis, j'ai erré sur le quai de la 2 à Jaurès après une journée de merde due à mon boulot de merde (mais il paraît que c'est de là que vient la vie, que les plantes poussent, que les bousiers mangent, tout ça, donc je garde espoir), j'ai même fait une photo ratée rien que pour vous, parce que sur le quai de la 2 à Jaurès, qui est l'un des mes endroits préférés à Paris, c'est rigolo de regarder au-dessus de la verrière et de voir l'anarchie architecturale, avec un immeuble pour chaque décennie qui dépasse. Je me souviens aussi que ce lundi en montant dans le métro, je me suis encore fait avoir comme une débutante, en m'asseyant à un endroit où il n'y avait personne alors que c'était blindé (c'est un signe à 18:50, pas une coïncidence et surtout pas de la "chance"), et en faisant connaissance avec Rémi, clodo fort sympathique et bourré, bourré gentil mais puant vraiment. Je m'assois pas souvent dans le métro, mais là il y en avait pour 8 stations après une journée debout, alors quelle leçon en retenir ?
1 - qu'on devrait prévoir des portiques désinfectants à l'entrée du métro, entre le fichage de nos entrées et notre autorisation de sortie erratépétienne
2 - qu'il faut rester debout jusqu'au coucher, sinon pourquoi être de la sous-espèce homo erectus quia erectum sapiens est in métropolitum (homme debout parce qu'il est sage d'être debout dans le métropolitain)
3 - que même être enrhumé et/ou allergique peut avoir des avantages, parfois

- comme tous les bons jeudis j'ai dit que je sortais pas parce que je commence tôt le vendredi et que c'est difficile de se lever tôt surtout le vendredi mais je suis quand même sortie parce qu'arrivée au jeudi la semaine a été longue et que le boulot on se dit qu'on le fera de toute façon alors autant en profiter avant de mourir écrasée, noyée, coeur-circuitée, par avc, asphyxiée, foudroyée, empoisonnée, swinguedunullée, oubliée, exécutée, poignardée, serialkillerée, indigestionnée, deliriumtremensée. Ou dans mon sommeil, dans mon lit, de vieillesse. Si je peux, si j'arrive jusque là. J'ai retrouvé l'amie Sophie pour une toile de ciné : Sex and the City 2. Très peu de sexe, très peu de city, on était bien dans un opus 2. Pour se remettre de nos émotions (c'est-à-dire du léger assoupissement entre la 20ème minute et la fin de la 2ème heure de film), on est allées boire un verre à Maraîchers, et là, pour bien finir la soirée, j'ai écouté les déboires professionnels de Sophie en regardant la fin de France-Mexique, c'est-à-dire les deux seuls buts de la soirée, qui n'était pas vraiment avantageux. Alors je vous la pose, la question : un film mauvais + l'impuissance à aider une amie + l'extinction en direct de la baleine bleue + la perspective d'un vendredi "réjouissant" à venir = ?.
1 - l'achat d'une kalachnikov à 9:30, heure d'ouverture de l'armurerie le lendemain et fusillade, ben ouais "Ils l'ont bien cherché"
2 - une bière (/un whisky/mojito/kriek, etc)
3 - il y aura d'autres films, bons ; des bonnes surprises, professionnelles ; d'autres étés, sans coupe du monde ; et plus qu'un vendredi, ben ouais c'était ton pénultième, de vendredi.
Sophie, un jeudi


Un mojito à Sophie, un jeudi

Reportage d'Arte le 17/06/10 sur l'extinction de la baleine bleue

- comme tous les bons dimanches soirs, j'ai fait le tour des aminches qui répondent au téléphone : Alyre et Pat. Il en ressort que, non nous ne finirons pas notre vie tout seul, parce que nous sommes des gens extraordinairement banals, et que oui il faut prévoir un scénar pour le we du 9 parce que sinon on va produire deux minutes, et au prix de la minute numérique aujourd'hui, on peut pas se permettre de l'à-peu-près. Donc que peut-on en déduire :
1 - que la vie parisienne du provincial moyen est pathétique : au téléphone avec des gens qui vivent à 500, 1200, 7000 km, en plus le ciel est gris.
2 - que Radia faisait un brushing ce soir (oui, d'habitude tu fais partie des gens qui répondent au téléphone le dimanche soir, ça me fait plaisir que ce soit pas le cas ce soir)
3 - qu'on s'en fout pas mal, parce qu'il y a des we, une nouvelle voisine amie, et qu'au bout du compte, on sait qui compte et pourquoi. Avec ou sans téléphone. A 500 mètres ou 7000 km.


Preuve que même un jeudi de juin 2010 la vie me rappelle à vous

Résultat du questionnaire
Maximum de 1
Vous êtes un asocial tendance réac : vous vivez votre vie dans la paranoïa la plus totale. Au mieux les autres sont des extraterrestres, parce qu'il est plus facile pour vous d'imaginer que l'espace est peuplé plutôt qu'emplit de néant ; au pire les autres et leur mort prochaine sont la seule raison de vous lever le matin. Sans doute avez-vous souffert enfant d'un déficit d'affection, mais est-ce vraiment une raison pour vouloir buter tout le monde ?
Le conseil : imaginez que vous êtes l'autre de quelqu'un et que celui-ci veuille vous faire exploser la tête un vendredi de juin. N'auriez pas envie que les armes soient interdites ? Voilà donc une bonne raison de se lever le matin : militer contre le port d'arme autorisé, ou tout autre cause de votre convenance.

Maximum de 2
Vous êtes un réaliste tendance réaliste : vous vivez votre vie sans vous faire d'illusions. Au mieux, les choses dont vous êtes témoin existent pour de vrai, et alors il vaut mieux ne pas trop y réfléchir ; au pire il n'y a que vous qui voyez ces choses-là et alors, mieux vaut se taire et faire avec. Sans doute avez-vous souffert enfant d'un déficit de Walt Disney, mais est-ce vraiment une raison pour être aussi terre à terre ?
Le conseil : imaginez que vous êtes quelqu'un d'autre, et que cet autre ne soit pas comme vous. N'y aurait-il pas matière à avoir un peu d'imagination ? Voilà donc un bonne raison d'être vous-mêmes : ne pas vous perdre de vue, sans pour autant croire uniquement ce que vous voyez. Ou croyez.

Maximum de 3
Vous êtes un idéaliste tendance alcoolique : vous ne vivez votre vie qu'à travers Winnie L'Ourson dans sa forêt des Rêves bleus. Au mieux les vapeurs du miel ou de l'hydromel ont fait de vous un être frappé de cécité ; au pire vos meilleurs amis sont l'âne Bourriquet, Tigrou et Maître Hibou et alors vous n'êtes pas vraiment digne de confiance. Sans doute avez-vous souffert enfant d'un trop-plein de télévision le dimanche matin, mais est-ce vraiment une raison pour être aussi neuneu ?
Le conseil : imaginez que vous êtes un ourson et que votre seul but dans la vie soit de l'heure du prochain repas. N'y aurait-il pas une bonne raison d'être contre la réintroduction de l'ours slovaque dans les Pyrénées ? Engagez-vous dans le lutte pour le bien-être des abeilles, votre survie en dépend.

jeudi

C'est la faute du chat

Oui le chat, parlons-en!Il s'appelle Ulysse, on dirait un Lion et c'est peu dire. C'est celui de Denis et David ( que vous connaissez tous ou presque) qui me l'ont laissé pendant qu'ils essaient de terminer l'appartement qu'ils ont acheté ( ce qui soit dit en passant les désespère, ils ne parlent plus que de ça, et même que si Denis a eu 30ans ce mardi, ben c'est même pas la peine de penser à le fêter, tout se passera plus tard, quand les travaux seront finis, quand les travaux seront finis, ce sera le départ à la vie, vivement parce que là mes 2 homossessuels on dirait des zombies, du coup ils sont sur les nerfs...et blabli et blabla) bref, après une semaine chez moi ils sont allés squatter chez Claudine ( que vous connaissez ou pas du tout parce qu'elle fait partie des amies mariées et on les voit peu sutout quand elles ont souvent capoeira) partie roucouler sans pilule en lune de miel dans une île DOM TOMienne, et ils m'ont laissé le chat.




Je n'étais pas contre même d'accord à 100% du genre: "oh! le pauvre chat, il va être tout trauma si on le change pleins de fois d'appartement. Et puis c'est bon j'ai mes cachets, tout ira bien, vous inquiétez pas, mais quand même ce we passez parce que je ne serai pas là, alors il faut qu'il mange..."

Mais même avec des cachets c'est l'horreur, et cette nuit de 3H à 5H du mat je ne pouvais pas respirer, bien qu'il n'est pas eut le droit de rentrer dans ma chambre. Du coup j'enchaîne mes 11H de taff la tête dans les spartiates, et je suis certaine de n'avoir pas de chat en appart, parce que en plus d'être un chat poilu c'est un chat malade qui a chopé la colique, qui m'a mis de la merde de partout, partout 2 fois, merde qui a séchée parce que j'étais en we, puis au travail, alors c'est pas marrant, et il y en a encore sur le rebord de la fenêtre, son lieu d'observation et je n'ai pas encore frotté, et non , j'ai pas le temps, il y a la déclaration d'impôts, la carte grise, le contrôle technique, aller courir, partir en we dans les Cévennes, retourner à IKEA, aller à l'agence de location, puis à la banque, puis à la bibli qui est fermée, il faudra y aller quand même,à la caisse d'assurance maladie, qui est fermée, il faudra y aller quand même, prendre un rendez-vous chez le podologue, laver les draps, laver les draps, laver les habits qui ne se lavent qu'à la main et même quand on ne les lave qu'à la main ils boulochent quand même ( oui je sais j'ai qu'à pas aller m'acheter mes fringues à Mim), voilà donc il y a de la merde de chat sur le rebord de ma fenêtre.



David, récupère le chat aujourd'hui ( ils ont enfin les fenêtres dans leur new appart) et l'emmène dans sa nouvelle maison, sans passer par la case appart Claudine, car mes tapisseries y sont un peu passer, et qu'ils ont peur pour les précieuses plantes de Claudine.



Je vous ecris pour rendre vivant notre Joite's blog et que je n'ai plus le temps d'appeler. Et oui, avec le chat, Denis & David, il y a Alexis, et j'en suis heureuse, mais comme on en parlait avec Zlotyschka, un amoureux ça prend du temps. oh, je ne m'en plains pas, mais voyez vous on est encore au début, où chaque minute avec l'autre c'est une minute avec l'autre et non au téléphone, devant la télé ( si c'est DVD ou ciné c'est ok), je ne fais même pas la vaisselle quand il est là.








Hier, il est allé chez un ami voir le foot ( oui il regarde le foot) et hier du coup j'ai nettoyé l'appart( sans laver par terre), fait 2 machines et fait des papiers administratifs. Super, le tout devant la tévé allumée évidemment car elle me manque la tévé....ha si mardi je n'en pouvais plus et pendant qu'il regardait ses mails j'ai regardé un peu de Pékin Express.



Donc oui, je ne vous appelle plus, c'est pour cette raison que j'écris ce que je vous aurai dit.Mais si vous avez été attentifs, mon histoire d'amour avance ( mais ne sortez pas trop vite les maracas) car:


1-les chats en appart c'est crado

2-les homossessuels sont plus chez moi

3-j'ai pu regarder Pékin Express à ses côtés.



Blump! none of them!J'ai passé le we à Mandagout dans les Cévennes avec toutes sa famille!et c'était chouette!La peur me tuait le bide après chaque virage qui nous rapprochait, et puis le soir c'était bien! beau!tout! parfait!Voilà, un pas de plus, je croise les doigts.




Ouip je sais c'est nul cette histoire et ça fait très fille manque plus que les rubans roses. Mais sinon rien de folichon. C'est l'ennui au taff, il fait beau certes mais je ne suis pas encore allée à la mer, le facteur met enfin à nouveau le courrier dans les boîtes aux lettres, et dimanche c'est la fête des mères!



Alors à vos bouquets!!!

**Queen Maya**

dimanche

ATTENTION ! LA CONFIRMATION DE L'INVITATION SE SITUE EN FIN DE MESSAGE...

Aloha les aminches




C'est l'heure du bilan en ce dimanche 18 avril 2010, date festive s'il en est, puisqu'il y a exactement 59 ans et 10 mois que le Grand Charles lançât son appel sur Radio Londres qui sauva la France du délit de collaboration et de collusion avec l'ennemi teuton. On peut toujours croire n'importe quoi.

Aujourd'hui, les temps ont changé, plus besoin d'ennemis, de conquête de territoires, de grandes déclarations sur l'ORTF qui grésille, de combattants de la censure, de politiciens tête de veau, de terroristes anarcho-chaussuro-taoisto-islamico-brigaderougistes, de Grand Capital Nébuleux Et Esclavagiste, de lutte finale qui n'en finit pas de finir et d'agoniser, de borgnes increvables, de nécrologies coluchiennes en veux-tu en voilà, et mon pétrole il est trop cher, et l'été il est pas assez chaud, et la neige elle est plus blanche, et mon patron c'est rien qu'un con, et ta grand-mère en string sur internet, et Angelina et Brad attendent leur dernier pilier pour compléter l'équipe, et les polaks ont trouvé de quoi s'occuper les six prochains mois, et la première dame est lesbienne tendance triolisme pour une chanteuse c'est normal, non, non, non, aujourd'hui, il suffit d'un volcan au nom imprononçable, comme Celui-dont-on-ne-dit-pas-le-nom dans Harry Potter, pour te foutre par terre toute la communauté internationale, l'économie globalisée, les armées de Boeing-Airbus-Tupolev-Falcon et autres jets privés, la nécessité des médias et finalement nos vacances.

Comme ça fait quand même 4 jours que les infos consistent à nous montrer un nuage de fumée (ash plume) vu de l'espace en direct, en différé, en prévision, en quinconce, en gros, en long, en large, en travers, en salopette, en ticonstitutionnellement, en langage des signes, en swahili, en simili cuir, en string, ah ben ouais lui aussi, et face à cette météorologisation galopante de l'information, j'ai décidé donc de faire le bilan, et de revenir à des choses simples comme : à quelle heure on mange ? Et on mange quoi ? Et si on prenait l'apéro avant ? Et pourquoi t'as pas racheté de porto ?! Putain mais on peut pas compter sur toi ! Faut tout faire soi-même dans cette baraque !!! Même pour te réveiller faut t'envoyer un sms (véridique, mon collègue Rémi, m'envoie des sms pour me dire que c'est l'heure d'aller au taf)...

Voilà, la simplicité, y'a que ça de vrai, manger, dormir, baiser (ou faire l'amour pour les plus chanceux d'entre vous, euh, nous, hem, ne rentrons pas dans l'intimité de chacun publiquement), et éventuellement avoir un dimanche qui ressemble à un dimanche, comme ce dimanche par exemple, sauf qu'en fait non : ceci n'est pas un dimanche. Parce que je le passe pas avec vous. D'ailleurs, plus j'y pense et plus je me dis qu'il n'y aura plus de dimanche. Vous êtes trop loin, on fait trop nos vies dans nos coins, et quand j'envoie un message ici, je fais des brouillons, que j'efface, parce qu'ils ressemblent toujours à une liste de tout ce que je ne vous ai pas dit par téléphone, parce que je ne téléphone pas et que si je devais téléphoner, je répèterais la même chose à chacun, et qu'alors la liste de ma vie semblerait réelle, et il n'y a rien de pire qu'une vie résumable à une liste. Je concourre pour la phrase la plus longue, mais j'ai du chemin à faire, Proust il a fait une phrase d'1 page et demi, lui. C'est pour ça que personne n'arrive à le lire, parce que comme vous pouvez le constater depuis le début de ce message, on a tendance à tourner autour du pot, et je vous avouerai que je ne sais plus trop où je voulais en venir, avec Charles, Bruni i tutti quanti.

Donc la liste :
mon papa a une maladie on sait pas ce que c'est (dur dur)
j'ai raté le concours (dur)
il y a des chances que je rate mon avion qui décollera pas donc (drôle)
je n'arrive toujours pas à graver UN cd, preuve que mes facultés cognitives se détériorent à vitesse grand V (début de vieillesse)
je bois mais j'arrive pas à être soûle les soirs (dégrisant)
j'attends toujours ma commande à bazar.com qui était censée arriver il y a un mois (doute qui m'assaille) et je constate que je n'avais pas vraiment besoin de ce que j'ai acheté puisqu'apparemment je m'en passe très bien (débile)
j'ai encore oublié d'acheter du PQ quand j'ai fait les courses hier (définitivement hors de propos)
j'ai tout le temps faim (donnez-moi des merguez !)
j'ai mal à l'épaule tout le temps aussi (donnez-moi des merguez !)
je lis Homme invisible, pour qui chantes-tu ? et pour une fois, c'est un bon bouquin (dida didadoum dadou dadou dim)
j'ai fait l'acquisition imaginaire d'un fusil à plomb virtuel pour flinguer mentalement ces putains de pigeons bien réels qui après avoir copuler concrètement sur le rebord de MA fenêtre à MOI ont décidé en plus d'y installer leur nid d'amour dégueu (disparition programmée du pigeon charonnais, en rêve certes, mais en rêve tout de même)
j'ai discuté avec mon voisin qui se trouve être le gardien de l'immeuble, cette information peut paraître anodine, mais depuis que je lui ai parlé, l'ampoule devant ma porte a été changée, n'y aurait-il pas corrélation entre ceci et cela sur le mode "cum custodi loquavit, et facta est lux" soit j'ai parlé avec le gardien et la lumière fut (Descartus dixit "cogito, ergo sum" CQFD)



Donc parce que la météo c'est important, surtout autour du 10 juillet 2010, parce que si les merguez sont cuites faudrait pas qu'elles crament, surtout autour du 10 juillet 2010, parce que tant pis pour les voyages en avion, finalement chez soi c'est déjà ça, surtout autour du 10 juillet 2010, parce que j'ai envie de vous voir tous ensemble plus de deux heures d'affilé, surtout autour du 10 juillet 2010, je vous confirme que le 10 juillet 2010, date festive s'il en est, puisqu'il y aura 60 ans, 1 mois et 22 jours que le Grand Charles aura lancé son Appel sur Radio Londres et sauvé ainsi la France du lynchage russo-américano-britannique pour........je répète : LES MERGUEZ SONT CUITES.....

Sainte-Sigolène, Les Palles, ZI les Taillas (D44) : 10/11 juillet 2010
Bonne humeur, chapeaux de paille et merguez sont les bienvenus, ainsi que vos amis (ou frères, soeurs, tantes) qui s'ennuient et qui veulent avoir une vue imprenables sur des usines.
N'oubliez pas qu'on tourne la suite d'un film, et que croûte que croûte, il verra le jour.
Animaux et enfants admis.
Pigeons non-autorisés.
Pensez à vos duvets.
A la petite laine.
Au porto (non c'est bon je m'en occupe).
A marquer la date sur vos agendas de ministres.



samedi

La roulotte de printemps

Oui les amis Joite, cela fait déjà quelques jours que le printemps est revenu, que les oiseaux se sont mis à rechanter, que Sarko s'est pris une claque aux régionales et qu'Israël a malgré tout décidé de construire 1400 logements dans Jérusalem est.
Oui les amis Joite, le monde et l'environnement bougent et avancent sans crier garde, mais une chose reste immubale, c'est toute l'affection que je vous porte, et l'envie intacte de ressortir la roulotte de printemps pour se retrouver autour du feu à chanter des chansons sur la neige, les chiens, les étoiles, l'herbe verte et fraiche sur laquelle on marche pieds nus...
Oui les amis Joite, je déconne, j'ai la tête dans le guidon mais bien les pieds sur terre et je n'oublie pas, comme le dit si bien notre Maesto Daniel Guichard, merci Marianne pour le rappel sur FB, que j'ai "dans le fond des yeux, des amis".
Je vous aime, et hoplà, je regarde vite où est-ce qu'on va bien pouvoir faire notre rassemblement après Gumières-de-la-Mer et Golène-de-la-Mer ( à défaut de s'appeler de la mort).
On trouve un coin avec un G c'est bien ca ? Comme Gitan ?